Inuzuka Kiba a écrit:‘Ses loups ?’ Typiquement humain de croire que l’on pouvait posséder une créature vivante parce qu’elle vous était différente. Une petite pointe de colère remonta en lui.
« Ce ne sont pas MES loups ! Genki et Tanak sont libres, nul n’a le droit de prétendre posséder une créature vivante… »
Il avait fixé Daedelus dans les yeux, sa voix s’était faite plus courroucée plus indignée par cette pensée. Mais l’humain ne pouvait comprendre… Il baissa la tête.
« Pardon je me suis emporté. Je vous remercie grandement pour votre diligence. Nous irons trouver cette peau et vous l’aurez demain aux premières heures. Quant à mon navire il n’est pas ici au port mais sur une autre ile si vous venez il me faudra demander à Saraban sa petite barque pour vous faire passer le bras de mer qui sépare les deux bandes de terre.»
Les tonalités de sa voix étaient à présent calmes, posées voire amicales. Il semblait réellement reconnaissant pour l'offre de celui qui quelques instants auparavant était encore un parfait inconnu. Sa proposition était intéressante, deux bras de plus pour la sortir de l'eau ne seraient pas de trop. Mais comment allait-il réagir à la vision des siens. Deux louveteaux cela pouvait passer mais dix fois plus...
"Peut-être pourrions nous aborder votre offre d'assistance ce soir autour d'un bon repas à l'auberge. J'en profiterai pour demander à la louve sa barque ainsi que des cordes, il en faudra pour ramener cette engin de mal...mon navire sur la plage.... Qu'en pensez vous ?"
Il allait une fois de plus jouer avec un timing sérré. L'aprés midi était bien entamé mais il lui faudrait passer voir Saraban, obtenir l'autorisation d'user de la cuisine de l'auberge, la convier au repas, partir chasser un Yarrick ou une autre proie de la même taille, la ramener à l'auberge, la depecer, mettre la peau secher, découper la viande préparer une partie pour leur table, offrir le reste à l'auberge pour le bien de communauté et se changer pour le soir vue que la préparation des parts ne le laisserait pas sans quelques traces de sang. Mais avant tout il fallait ecourter poliment la conversation et se lancer dans tout cela