[Saraban] Il y a des herbes folles partout

[Inuzuka Kiba]

De l'extérieur la maison est grande, probablement trop pour une seule personne. Autour de la bâtisse des herbes folles poussent un peu partout, il est clair que l'occupante n'aime pas jardiner.
Au dessus de la porte d'entrée le sceau de La Cohorte apparait, gravé sur une plaque de bois.

La porte grince quand vous l'ouvrez et vous entrez dans une sorte de vestibule. Les murs sont fait de pierres, les lattes du parquet sont d'un bois sombre et des sortes de petits globes d'éther volètent et diffusent une lumière douce quand il fait sombre.
La pièce principale, sans être un vrai capharnaüm, baigne dans un désordre de parchemins, de carnets et de livres. Il y en a sur toutes les surfaces planes.

En avançant plus loin vous voyez un sorte de cuisine ouverte mais qui n'a pas l'air d'avoir servit depuis longtemps. Deux portes doivent amener vers la chambre et la salle d'eau, un couloir s'enfonce un peu plus dans la maison, la porte entrouverte laisse voir un bureau. Au dessus du chambranle une plaque de bois gravée d'un mot est clouée au mur.

" Dualité "

[Inuzuka Kiba]

Aprés des jours de solitude; Aprés des jours d'une rencontre bien étrange; Aprés des jours heureux le temps est venu pour La Louve de quitter cette demeure et de rejoindre celle où elle se sentait à présent chez elle, en compagnie de son Loup.

Un déménagement animé.

Kiba suivit Saraban en compagnie des quatre louveteaux jusqu'à son ancienne demeure.

« Tu vas te réinstaller ici Saraban Sama ? »
« Tu ne veux plus vivre avec nous là bas Saraban Sama ? »

Demandèrent les petites louves Miyu et Yukiko. Kiba sourit et contempla le séjour du regard. Genki et Tanak avaient déjà grimpé sur le canapé et se disputaient à qui aurait le plus de place.

« On va d’abord trier quels livres tu veux emporter et ceux que l’on ramènera au refuge ou au sanctuaire ? Après on pourra s’occuper de tes vêtements et faire un tri. »

[Inuzuka Kiba]

bête de laisser un bout d'elle-même entre ces murs.

Tu vas te réinstaller ici Saraban Sama ?
Tu ne veux plus vivre avec nous là bas Saraban Sama ?

La jeune femme sourit aux deux petites louves avant de poser dans un coin les grimoires qu'elle tenait, commençant la pile de ceux qui venaient avec elle.[/i]

Mais si je reste avec vous là-bas.

Elle ne s'occupa pas des deux louveteaux sur le canapé, son regard passait d'un amoncellement de livre à un autre. L'idée de devoir en laisser certains au Refuge ou au Bastion, de ne pas les emporter avec elle lui semblait... Difficile, irréalisable, criminelle.

Un long -très long- soupir secoua Saraban quand elle entendit Kiba. Mais quelque chose la fit tiquer et relever la tête.

Trier... Mes vêtements ?[/justify][/quote]

[Inuzuka Kiba]

Les deux jeunes louves allèrent s’allonger dans un coin de la pièce en battant frénétiquement l’air de leur queue.

« Si tu veux on peut tous les embarquer mais il faudra prendre moins de vêtements… »

Fit-il avec un sourire taquin.

« Faire un tri encore plus… drastique ? »

[Inuzuka Kiba]

Saraban haussa un sourcil et ouvrit la bouche, affichant un air sceptique. Elle se rapproche de Kiba et se planta devant lui.

Je prends tous mes vêtements.

La jeune femme n'attendit pas sa réponse et se dirigea vers le bureau du fond.

Et ne me tentes pas sinon en plus je prends tous les livres aussi.

[Inuzuka Kiba]

« Prendre… oui… porter…. »

Souffla-t-il. Il secoua la tête en signe de refus.

[Inuzuka Kiba]

Elle se retourna quand il parla et le vit secouer la tête. Ses yeux papillonnèrent rapidement plusieurs fois d'affilée.

Ok. Elle se retourna et repartit en direction du bureau. Alors je prends tous les livres aussi.

[Inuzuka Kiba]

Kiba posa le livre qu’il tenait dans ses mains et rattrapa Saraban, posant ses mains sur ses hanches.

« Très bien Madame Inuzuka j’emporterais tous les livres… je l’aurais fait de toute façon. »

Il la poussait tout en la maintenant contre lui, la dirigeant vers la porte de la chambre.

« Allons régler cette histoire de vêtements.»

Lâcha-t-il en franchissant la porte. Il la fit tomber avec lui sur le lit, la retenant dans sa chute, il roula sur le côté et se plaça au dessus d’elle.

« On les prendra tous, même si dans notre tanière, je te préfère sans.»

Il ne pouvait rien lui refuser et au pire il s’occuperait de ceux qui lui déplaisaient. Un sourire féral traversa son visage Il plongea dans le creux du cou de Saraban et mordilla le repli de peau de sa marque en grognant. Ce contact généra en elle un afflux de sensations.

[Inuzuka Kiba]

Saraban grogna quand il se mit à mordiller la marque, un son où se mélangeaient plaisir et agacement. Elle l'emprisonna de son corps, encerclant ses épaules de ses bras et son bassin de ses jambes. Elle donna un puissant coup de rein, suffisamment fort pour les tourner tous les deux.

La jeune femme se tenait sur Kiba, assise sur lui, les bras tendus et les mains posées sur son torse. Elle lui décocha un petit sourire avant de prendre appui sur lui et de rejeter son propre corps en arrière, se relevant.

Rangement. Déménagement s'exclama t-elle en disparaissant dans la pièce principale.

[Inuzuka Kiba]

Kiba grogna sa désapprobation et bondit hors du lit, en deux enjambées il la rattrapa, passa un bras autour de sa taille.

« Rangement, Oui. Déménagement Oui. Mais ne crois pas que cela s’arrêtera là ! »

Fit-il en passant une main dans le creux de ses reins avant de la libérer.

Il attrapa une pile de livres et la porta dehors dans la charrette qu’il avait amenée en prévision du transport des affaires de Sa louve vers sa nouvelle demeure.