[Saraban] Il y a des herbes folles partout

[Inuzuka Kiba]

Saraban le laissa prendre et guider sa main, son corps encore prit dans une bulle de coton, amorphe. Des yeux elle détailla les marques sur le visage de son loup.

Son sourcil droit se souleva et elle afficha une petite moue dubitative.

Ce que je vois ? Ben... Des marques rouges ?

Le front de la jeune femme se plissa sous la réflexion. Elle se doutait bien qu'il devait y avoir autre chose mais là elle ne saisissait pas vraiment.

[Inuzuka Kiba]

Kiba sourit à la réponse.

« Sais tu ce qu’elles signifient, représentent… »

Il déposait a présent des bisous sur le bout des doigts de sa louve. Le sujet était délicat à aborder et il décida d'y arriver par petits pas plutôt que de l'assomer d'un coup avec la réalité.

[Inuzuka Kiba]

Saraban prit une vague mine dépitée. Bon... Il avait clairement quelque chose à dire mais apparemment ça viendrait petit à petit. Son front se plissa de nouveau alors qu'elle passait elle même son index sur les marques.

Là comme ça... Non pas vraiment...

La jeune femme lui pinça légèrement la joue avant de lui sourire.

[Inuzuka Kiba]

Kiba fit une grimace quand elle lui pinça la joue.

« C’est le symbole de notre clan il représente des crocs. Ce n’est pas une peinture, je suis né avec, elles ont grandit avec moi… Tous les Inuzuka en ont… »

Son ton était calme et sérieux, sans le force il avait distinctement insisté sur le premier mot de sa dernière phrase. Il répondit au sourire de Saraban.

[Inuzuka Kiba]

Saraban voyait vaguement où il voulait en venir, mais elle préférait le laisser continuer et qu'il lui explique clairement le fond de sa pensée.
Elle ferma les yeux quelques secondes avant de les rouvrir.

Tous les Inuzuka. Elle insista également sur le premier mot de sa phrase. Mais je suis pas née avec Kiba.

[Inuzuka Kiba]

Kiba roula sur le dos et fixa un point du plafond.

« Je le sais bien… Mère non plus n’est pas née avec… Je ne sais pas Sara… tout ce que je me rappelle c’est… Le clan n’a jamais accueilli d’adulte… Mais selon La vieille Chiyo… parfois nous avons recueilli de jeunes enfants, quatre ou cinq fois Chiyo basama n’était pas certaine. Lorsqu’adultes ils se sont unis à un Inuzuka ces marques sont apparues… pas forcement sur les joues mais la marque du clan est venue sur leur corps. Parfois sur les joues parfois ailleurs…. »

Il tourna la tête sur le côté opposé de Saraban…

« Je suis désolé…. J’aurais du te le dire… j’aurais du te prévenir de ce que tu risquais… Peut-etre que tu n'auras rien... Je ne sais pas... il y a tellement de choses sur les miens et sur moi que j'ignore... »

[Inuzuka Kiba]

Saraban soupira vaguement. Elle tendit sa main libre et la ramena dans les cheveux de Kiba. Ses doigts jouèrent avec quelques secondes avant de les agripper et de l'obliger à retourner la tête vers elle.

Violente
Si peu...

La jeune femme relâcha sa prise tout en reniflant.

Si ça doit apparaitre ça apparaitra. Mais prie pour que ce soit ailleurs que sur mon visage...

[Inuzuka Kiba]

Kiba grogna et se releva assis en tailleur sur le matelas. Pourquoi réagissait-elle ainsi ?

« En aurais tu honte ? Et si c’était le cas que ferais-tu ? Tu me chasserais, tu me fuirais ? »

Sa voix était calme mais il y pointait une certaine inquiétude. Une fois de plus leurs différences venaient envenimer leur amour...

[Inuzuka Kiba]

Saraban se contenta de lever un bras et de tendre la main, traçant de son index le sang qui avait marqué le dos de Kiba.
Des fois elle avait l'impression qu'il réagissait encore plus vite et encore plus mal qu'elle. Etait-ce seulement possible ?

Tu dis n'importe quoi mon loup murmura t-elle d'une voix distraite.

[Inuzuka Kiba]

Kiba se pencha et amena son visage au dessus de celui de Saraban. Il laissa son nez se frotter au sien.

« Je sais mais j’ai si peur de te perdre… tu m’es si précieuse… »

Il se glissa hors du lit et lui tendit la main.

« Allons-nous nettoyer… Sortir ainsi serait… pour des humains… indécent… moi je m’en moque mais il est sur que nous nous n’arriverions pas à notre tanière sans que je ne t’aie poussé dans un fourré. Tellement les fragrances sur ton corps me sont si appétissantes. »