[Saraban] Il y a des herbes folles partout

[Inuzuka Kiba]

Saraban se releva du sofa et laissa tomber la serviette qui lui servait de vêtement. Elle se dirigea nonchalamment vers la chambre pour retourner prendre ses habits et se rhabiller.

Embarque la s'exclama t-elle en disparaissant au bout du couloir.

La jeune femme ramassa ses vêtements au sol et commença à les enfiler. Sa voix fusa depuis l'autre bout de la maison.

Prends les chaises avec ! Et pis mon fauteuil !

[Inuzuka Kiba]

« Hey… La table oui, ton fauteuil oui, 2 chaises et c’est tout… Notre tanière n’a guère besoin de plus. »

Kiba attrapa la table a bout de bras et l’emmena jusqu'à la charrette la placer seul ne fut pas aisé mais il y arriva. Il alla rechercher le fauteuil… Confortable fauteuil qui avait vécu ce jour une expérience qu’il n’avait surement jamais connu auparavant… Kiba ne put s’empêcher de pouffer de rire et d’en renifler le siège et le dossier… Leurs fragrances y étaient bien présentes, il veillerait à ce que jamais elles ne s’y estompent. Un dernier voyage et il ramena les deux chaises qu’il fixa solidement. Avant de retourner dans le séjour.

Avec ces meubles sa louve aurait un coin dans leur tanière ou travailler et même recevoir deux sibyllins. Ils n’avaient guère besoin de plus. L’aménagement qu’il y avait apporté était prévu pour vivre plus prés du sol, cette table basse, le coin canapé fait uniquement de coussins, l’irori, leur couche… Tout cela en était témoin. Amener plus de mobilier briserait l’harmonie et trancherai avec son style simple, nature…

« Voila je crois que c’est bon… On a tout pris… »

[Inuzuka Kiba]

Saraban finit par ressortir de la chambre, habillée. Les mains derrière la nuque, les coudes vers le ciel, elle rejoignit Kiba devant la charrette.

Oui, je pense que c'est bon...

La jeune femme se retourna un instant et ses yeux se levèrent pour fixer l'enseigne de bois qui trônait au dessus de sa porte.

[Inuzuka Kiba]

Kiba porta son attention là où regardait sa louve. Le blason de La Cohorte gravé dans le bois. Le motif était simple, il lui serait aisé de le reproduire, demain lors de son réveil, elle pourrait le voir sur le premier poinçon de leur tanière. Il passa un bras sur l’épaule de Saraban.

« Elle va te manquer ? »

Murmura-t-il tendrement.

[Inuzuka Kiba]

Le regard de Saraban resta rivé quelques minutes sur la plaque de bois au dessus de sa porte d'entrée. Elle n'avait pas pensé qu'elle quitterait cette maison, du moins pas avant quelques années en tous cas. Mais les choses se bousculaient dernièrement, la Cohorte elle-même changeait chaque jour un peu plus, sans parler de Kiba qui lui faisait l'effet d'une tornade.

Un petit soupir agita la jeune femme.

Un peu oui... souffla t-elle.

[Inuzuka Kiba]

Kiba perçut le soupir de Saraban, il l’attira un peu plus contre lui, passant son autre bras autour de ses épaules.

« Atréia évolue, nous aussi… je ferais de mon mieux pour que jamais tu n’aies à regretter ce changement… »

Il glissa un bisou dans son cou.

« Je t’aime ma louve…»

Il abandonna son étreinte et alla se placer entre les deux guides de la charrette. La soulever fut assez simple mais la mettre en mouvement fut plus sportif… Il glissa d’abord sur le sol avant de bien se caler à l’aide de ses coussinets et de ses griffes. D’un mouvement ferme et continu il fini par la déplacer et se lancer.

« En route… Nous avons une tanière à marquer… »

Fit-il joyeusement en poussant un petit rire canin dont il avait le secret.

[Inuzuka Kiba]

Saraban hocha simplement la tête à l'écoute des mots du jeune homme, elle avait le cœur un peu lourd de laisser à l'abandon la première maison qu'elle ait jamais considérée comme sienne. Elle haussa vaguement les épaules en souriant, il est probable qu'avant d'être arrivée dans sa nouvelle demeure elle ait oublié ce sentiment désagréable.

La jeune femme se mit à trottiner aux côtés de Kiba, s'amusant de le voir tirer la charrette et ne faisant pas grand chose pour l'aider. Elle flâna, le nez en l'air et les yeux attirés par tout et n'importe quoi, durant tout le trajet.