Zarkan a écrit:Un cri lourd à faire frémir les murs les plus robustes du hall : "Aaaaaaaahhhh".
Puis, dans un moment de folie, l'ombre d'une vivante traverse chaque étage de l'immeuble, à la recherche d'un compagnon pour lui conter l'horreur.
A l'origine de cet hurlement, une jeune femme, une humaine... on l'appelle Papouille.
Papouille ne possède pas l'intégralité de ses facultés, mais a trouvé un emploi auprès de l'Orphelinat de Pandemonium.
Le matin, elle balaye les couloirs, l'après-midi, elle range les bureaux et discute avec Varopé, le concierge.
Saisie dans sa course, ses lèvres balbutiaient autant qu'elles le pouvaient sans qu'aucun son ne puisse sortir...
"Chuuuut ! Tu vas réveiller tout le monde !" lui chuchota la voix après avoir relâché doucement le bras de sa victime, et légèrement écarté les doigt bloquant la bouche.
"C'est moi ! Zarkan... Je suis arrivé plutôt que je ne l'aurais cru, et je voulais pas dormir dehors..." continua t'il.
La jeune femme soupira, et eu un large sourire pour le daeva, rassurée que ce ne soit pas un voleur ou pire encore, un élyséen...
Le Père Varius les décrivant comme des traîtres capables de toutes les fourberies, dont celles d'attaquer en pleine nuit lorsque tout le monde dort.
Les deux complices sursautèrent lorsque pris en flagrant délit, une voix roque et granuleuse les interrogea :
"Que fais tu là à cette heure-ci? Je ne t'attendais pas avant demain..."
"Père Varius !" appela Zarkan avant de s'incliner, et se mettre à genoux.
"Vas te Coucher Papouille, on parlera demain des raisons de ton levé à cette heure si matinale.
Quant à toi jeune trouble-fait, tu vas venir t'expliquer dans mon bureau !" dit-il, montrant du doigt une grande porte.
Seulement quelques pas étaient nécessaire, mais ils parurent interminable tant la tension semblait pesante.
Arrivant devant la porte, Varius sortit une clef et déverrouilla l'entrée avant d'interroger Zarkan : "Tu lui as donné la lettre, qu'a t'elle dit?"
Les deux hommes entrèrent, et le Père Varius pris bien soin de fermer de nouveau afin qu'aucune oreille indiscrète n'entendant la discussion.