La gifle avait résonné dans la taverne comme un verre qui se serait brisé.
Dans l'agitation provoquée par Myria ce geste avait sonné le glas de la rencontre entre La Cohorte et ces personnes dont finalement ils n'avaient rien appris de plus.
Saraban n'avait pas compris ce qu'il s'était passé dans la tête de cette... Gamine effrontée. Jeter sciemment deux verres d'eau sur Mankel et Clotho. Elle n'avait pas compris ses agissements, mais visiblement elle n'avait pas été la seule. Aucun des Sibyllins présents n'avaient saisi le sens de ces gestes indignes et irrespectueux mais cet homme, ce Vonsen, membre du Clan de Myria non plus n'avait pas saisi.
La Louve avait ordonné se sortir sur ces entre-faits, énervée, furieuse, révoltée. Ils étaient venus sans armes, sans autre volonté que comprendre. Ils s'étaient retrouvé face à des moqueurs armés.
D'abord en colère, la rancœur et l'amertume avaient finit par prendre le pas. Aucun des mots de Synae, de Clotho, d'Aran ou de Mankel n'avaient pu l'atteindre pour la réconforter un peu.
La jeune femme ne comprenait pas cette hostilité récurrente à leur encontre. Cela lui pesait de plus en plus. Elle n'en dormait presque plus, le sommeil dévoré par des relents d'angoisse et d'obscurité.
Finalement laissée seule par les autres Sibyllins, toujours perchée sur les hauts remparts d'Altgard, elle avait sentit son corps tomber, ses jambes lâcher. A genoux, les sens anesthésiés par tout ce découragement qui l'emplissait, elle avait commencé par sangloter. Les premières larmes qu'elle avait difficilement contenu devant Synae et Mankel finirent par couler, l'étouffant peu à peu.
Quelques heures durant, les rares oiseaux nocturnes des environs s'enfuirent face à des cris retentissants dans la nuit.
Dans l'agitation provoquée par Myria ce geste avait sonné le glas de la rencontre entre La Cohorte et ces personnes dont finalement ils n'avaient rien appris de plus.
Saraban n'avait pas compris ce qu'il s'était passé dans la tête de cette... Gamine effrontée. Jeter sciemment deux verres d'eau sur Mankel et Clotho. Elle n'avait pas compris ses agissements, mais visiblement elle n'avait pas été la seule. Aucun des Sibyllins présents n'avaient saisi le sens de ces gestes indignes et irrespectueux mais cet homme, ce Vonsen, membre du Clan de Myria non plus n'avait pas saisi.
La Louve avait ordonné se sortir sur ces entre-faits, énervée, furieuse, révoltée. Ils étaient venus sans armes, sans autre volonté que comprendre. Ils s'étaient retrouvé face à des moqueurs armés.
D'abord en colère, la rancœur et l'amertume avaient finit par prendre le pas. Aucun des mots de Synae, de Clotho, d'Aran ou de Mankel n'avaient pu l'atteindre pour la réconforter un peu.
La jeune femme ne comprenait pas cette hostilité récurrente à leur encontre. Cela lui pesait de plus en plus. Elle n'en dormait presque plus, le sommeil dévoré par des relents d'angoisse et d'obscurité.
Finalement laissée seule par les autres Sibyllins, toujours perchée sur les hauts remparts d'Altgard, elle avait sentit son corps tomber, ses jambes lâcher. A genoux, les sens anesthésiés par tout ce découragement qui l'emplissait, elle avait commencé par sangloter. Les premières larmes qu'elle avait difficilement contenu devant Synae et Mankel finirent par couler, l'étouffant peu à peu.
Quelques heures durant, les rares oiseaux nocturnes des environs s'enfuirent face à des cris retentissants dans la nuit.